Poèmes

Le Capital

Je suis le grand capital 
Est-il possible de me contrôler ?
N’ayant à ce jour point d’égal
Difficile alors de le supposer

L’expansion du progrès
De la richesse j’ose m’attribuer
Sans moi rien de concret
À tel niveau je peux vous l’assurer

Le contrôle et l’asservissement
Me sont plus d'une fois reprochés
Contreparties il y a indubitablement
Afin que pleinement, je puisse m’exprimer

Toutefois ce sont les hommes
Seuls qu’il me faut soudoyer
Asservis par mes normes
Ils seront dépourvus de pitié

La liberté je me vante d’offrir
Lui associant mérite et volonté
L’esclave n'est plus à affranchir
Il avance désormais de son plein gré

La planète tout entière
Ils iront conquérir à ma santé
Car la dette plénière
Leur incombe d’être remboursée