Poèmes

Coronavirus, l’anxiété

Sur toutes les bouches j’impose mon nom  
Bien peu ils savent des mes coutumes et us
Nouveau né, je déchaîne déjà les passions
C’est ainsi que l’on me nomme Coronavirus

La maladie intrinsèquement j’achemine
Dans les esprits la peur consubstantielle
Certainement perdus, songeant à l’abîme
L’éveil de pensées autrefois fictionnelles

Tenter de me contraindre, voir de m’éradiquer
Légitime, sans doute, cette prompte initiative
Hélas, mon impact s’élargit à trop me mentionner
Par cet artifice je joue de votre perspective